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A 14 Km de Bucarest, dans ce que l'on pourrait appeler la grande banlieue de la ville, Mogosaia avait vu commencer en 1698, au millieu d'un admirable parc bordant un lac, la construction d'un palais de rêve. Son propriétaire, le prince Constantin Brâncoveanu demanda que fut gravée dans la pierre au dessus de l'entrée l'inscription :"Je bâtis ce beau palais pour mon fils Stefan". Pourtant, la cruauté du sort fut telle que ce fils n'eut pas la chance d'y habiter. Il fut assassiné à Constantinople avec son père et ses frères. Achevé en 1702, l'édifice fut transformé en auberge. Dès 1860, le palais fut acquis par la famille princière des Bibesco et dès cet instant des travaux de restauration systématiques furent entrepris, avec consolidation et agrandissements. Construit au milieu d'une cour impressionnante, le palais de Mogosoaia a une vaste cave, un rez-de-chaussée entourant la cave, avec diverses pièces, et à l'étage, les appartements de la famille princière. La façade est dominée par la traditionnelle terrasse à escalier, bordée de colonnes et d'arcs trilobés. La façade du côté du lac est anoblie par une large loggia à colonnade de pierre sculptée aux chapiteaux composites et troncs en torsades, d'inspiration vénitienne évidente, tout comme le plan du palais d'ailleurs. Malgré les modifications qu'il a subbies et les influences qu'il a assimilées, le palais de Mogosoaia est l'une des expressions les plues accomplies de l'architecture civile roumaine. Il est un chef-d'oeuvre de l'art architectonique de l'époque Brâncoveanu, qui donna son nom au style en question.
Depuis 1957, le Palais de Mogosoaia héberge un Musée d'art Brâncoveanu, dans lequel sont exposées entre autres des pièces d'argenterie, des sculptures, des tapisseries et broderies en or et argent, de vieux parchemins, des documents et livres rares. Une maison de création de l'Union des Ecrivains de Roumanie y fonctionnait il y a peu de temps encore. C'est dans l'une des chambres de ce palais que mourait en 1980 Marin Preda, le plus important prosateur de l'après guerre.

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